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Au marché d'Hargeisa, on a trouvé un beau cadeau d'anniversaire...
De 5h à 6h, l’appel et la prière. Ça réveille, mais on arrive à se rendormir un peu. Sacha, lui, ça ne semble pas le gêner.
7h, Lolo se lève. Il part au petit-déjeuner. Je somnole, Sacha dort. Puis je me lève, bouge un peu et Sacha se réveille. Il vient sur notre lit avec toutes ses peluches (plusieurs petites se sont glissées dans les valises). Je lui prépare son biberon (petite bouilloire électrique et lait en poudre, on est équipé). Et pendant qu’il le boit, je me douche et m’habille.
8h, Lolo revient nous faire des bisous puis s’en va avec ses gars : un chauffeur, un somali anglophone et un somali anglophone et francophone. Il va visiter des lieux, des décors potentiels.
8h30, je pars avec Sacha au petit-déjeuner. Il dévore des tartines de miel. Je mange des genres de pancakes. Et j’en profite pour aller sur internet.
9h30, nous revenons à la chambre, en passant par les jardins pour dire coucou aux gazelles. Puis nous passons le temps entre livre, ordinateur, jeux et vélo dans les allées.
11h, Lolo revient nous chercher pour se ballader avec lui. Et là, je suis contrainte à me mettre mon cheich ou mon grand foulard autour de la tête et des bras. Je n’ai amené qu’une robe et une jupe allant au cheville et des pantacourts. Faut que je fasse du shopping pour être couverte de la tête au pied quand je vais en ville ; bon, comptez sur moi pour pas me vêtir façon saoudienne en noir mais plutôt façon djiboutienne en couleurs vives.
13h, nous mangeons à l’extérieur ou dans l’hôtel. Puis c’est la sieste. Lolo repart avec ses gars vers 16h. Sacha dort encore. Moi j’en profite pour bosser un peu sur le scénario, avant le réveil de la tornade qui veut courir partout.
18h, heure de la prière, Lolo revient. Sacha lui saute dans les bras.
19h passées, nous allons manger au restaurant de l’hôtel, où là encore j’en profite pour aller sur internet.
20h30 passées, retour à la chambre pour la douche de Sacha, le biberon et le dodo. Nous traînons un peu dehors pendant que Sacha papote avec ses doudous, pusi nous nous couchons tôt.
Vu de loin, la cité semble charmante. De fraîches constructions en béton et verre. En se rapprochant, on constate que les apparences sont trompeuses.
Les rues sont défoncées, les ordures – et surtout les sacs plastiques – envahissent tout, les constructions sont pour la plupart faites de bric et de broc – quand il ne s’agit pas tout simplement de huttes de réfugiés (branchages recouverts de sacs plastiques, toiles en tout genre, bâches, vieux tissus et peaux de bêtes).
Au milieu de tout ça, on reconnaît de vieux quartiers autrefois composés de petites maisons qui servaient à loger les militaires et les fonctionnaires de l’empire britannique. C’étaient des maisons en pierre de taille, avec une petite cour, une petite salle de bain (avec baignoire), une petite cuisine et deux chambres. Dans la réalité, la salle de bain est restée fossilisée, les chambres n’ont pour tout ameublement qu’une simple natte posée par terre, la cuisine se réduisant elle à un petit fourneau au milieu de la cour.
La circulation automobile est pour le moins africaine. C’est à celui qui s’impose avec la plus grosse voiture ou le plus gros camion. L’anarchie règne en maître. C’est à celui qui klaxonnera le plus fort. Il est amusant de voir qu’à ce rythme la plupart des klaxons sont devenus poussifs et assez discrets.
Les rues sont bordées de part et d’autres d’innombrables boutiques, qui arborent fièrement le nom de « supermarket ». Au milieu de tout ce bazar, de rues qui n’ont de nom que le tracé, la chaussée n’est elle qu’une succession de trous – quand ce ne sont pas de véritables cratères.
En dehors de tous petits marchés, il y a évidemment le grand marché central, où on retrouve de tout : alimentation, vêtements, droguerie…
La ville ancienne porte encore toutes les traces des récentes guerres. Et petit à petit les quartiers détruits laissent place à des barraques immenses, bordées de véritables remparts (d’après nos informations, ces maisons appartiennent à des somaliens expatriés – généralement à Londres, qui n’y mettent jamais les pieds). La plus grosse maison de la ville est quasiment de la taille d’un quartier ; elle appartient à la famille du plus gros revendeur de kat (feuilles que les hommes machouillent, souvent l’après-midi, et qui a un effet relaxant).
Premières impressions des habitants de la ville : même entourés d’immondices, ça reste un peuple fier, toujours très bien habillé, et beaucoup circulent dans de gros 4x4 de luxe.
Dès qu’on atteint l’extrémité de la ville, on doit passer de nombreux points de contrôle. Et dès qu’il voit un blanc, on nous sort de derrière les fagots – moyennant quelques dollars, un vieux militaire avec une vieille kalachnikov, toujours prêt à nous escorter là où on doit se rendre. Donc, bonjour la galère pour trouver des décors sympas à la campagne !
cf les photos dans l'album "Hargeisa"
Entouré d’une palissade, gardé. Un grand bâtiment où il y a la réception, le bar-restaurant et des chambres. Un grand jardin où il y a aussi des tables pour manger. Une famille de gazelles ou antilopes se balladant dans les allées. Des barraquements dans le jardin scindés en 4 chambres.
Nous avons une grande chambre double, avec un lit-bébé, une salle de douche + wc. Bien installés, mais c’est vrai qu’on préfèrerait pouvoir mettre Sacha dans une autre pièce. Il y a des chambres plus grandes, mais elles sont dans le bâtiment, donc plus chaudes et plus bruyantes, et pas avec accès direct sur le jardin.
A part ça, on a le droit à l’appel à la prière à 5h, avec les différents imams des mosquées qui chantent chacun leur tour. Bon, ça réveille un peu, mais on parvient à se rendormir.
Le restaurant est correct, assez varié et copieux. Bon, c’est sûr qu’il y a moins de légumes qu’en France, c’est pas évident pour faire manger à Sacha autre chose que de la viande et des patates. Mais ils font de bons jus d’orange frais et il y a des bananes, alors on finira bien par lui trouver sa quantité nécessaire de vitamines. La papaye et la pastèque, c’est pas son truc.
Pour internet, on n’a pas chance, ça capte pas dans notre chambre (alors que ça capte dans d’autres). Mais par contre, ça capte bien et vite (enfin, pas forcément toutl le temps !) dans le bar-restaurant. Normalement, on devrait peut-être même pouvoir skyper. On essaiera.
Par contre, on ne parvient que difficilement à utiliser notre logicile de messagerie pour envoyer des emails, alors si on reçoit bien les vôtres vous inquiétez pas si on n'y répond pas personnellement.
On a un téléphone portable. Mais à utiliser avec parcimonie, et surtout pas après 20h30 (heure française) :
Lolo +2522 4239572
Delf +2522 4239573
On n'a pas trouvé (pour vous) d'opérateur avec un tarif intéressant. Télérabais ne fait apparament pas la Somalie... encore moins le Somaliland !
Voici le site web de l'hôtel où nous logeons à Hargeisa :
http://www.maansoor.com/home.html
Arrivée dans le petit barraquement de Berbera qui sert d’aéroport. Il est 9h (8h en France, 10h à Dubai). C’est là que commence le bazar. Nous avons compris qu’il n’y avait pas d’avion (en fait, il n’y en a jamais entre Berbera et Hargeisa, c’est un mensonge de la compagnie…), qu’il fallait prendre un bus affrété par la compagnie. Le problème, c’est que nos visas sont entre les mains de Guillaume qui nous attend à l’aéroport d’Hargeisa. 10 types différents sont là pour soit-disant accueillir les gens et vérifier les passeports. Nous donnons à un homme nos passeports et le numéro de téléphone de Guillaume. Il part palabrer ailleurs. Nous attendons et discutons avec un jeune homme croisé à l’embarquement à Dubai, surpris lui-aussi de ne pas avoir d’avion. Il vient passer un an comme prof d’anglais à l’université. A Dubai, il a pu téléphoner à ses « employeurs », et quelqu’un vient le chercher, mais il n’y a pas de place pour nous dans la voiture et de toutes façons faut régler notre histoire de visa. M’enfin, Delphine s’est débrouillée tant bien que mal avec son anglais pour discuter avec lui, quand elle s’est aperçue qu’il était moitié espagnol… Allez, Lolo, viens par là, tu pourras causer toi aussi et mieux que moi !... Oh, il n’y avait pas qu’un anglais-espagnol, il y avait aussi 5 russes qui attendaient un avion pour Hargeisa !.. Et Lolo de dire « tu vois qu’il n’y a pas besoin que je parle anglais ! »… Bref, le jeune homme s’en va en voiture. Un premier bus pour Hargeisa part avec des somaliens, tandis que nous et les russes restons dans l’aéroport à attendre que les choses se règlent. Heureusement, Sacha n’est pas très bien réveillé, et surtout assez impressionné par tout ce qu’il voit de différent et ce qu’il entend d’incompréhensible… alors, il reste calme à côté de nous.
Enfin, nous récupérons nos passeports avec un visa tamponné. On nous demande de changer de l’argent maintenant au guichet. Bon, ben, ok, a-t-on vraiment le choix ? De toutes façons, il faudra bien. Le problème, on le saura plus tard, c’est qu’on nous le change à un très très très mauvais taux. Guillaume et Kayssi (le régisseur somalien) en seront furax. Puis, après être sortis avec nos 80 kgs de bagages pour prendre le bus, on nous dit que non, il faut revenir, notre bus est dans l’aéroport. Allez, Lolo le porteur, courage, moi je tiens Sacha qui commence à retrouver de l’énergie en voyant des cailloux dans la poussière !
Les bagages sont mis sur le toit du bus, nous entrons nous asseoir avec les 5 russes. Sacha a les yeux écarquillés. Et là, on vient nous faire savoir que les soldats ne veulent pas nous faire partir sans escorte et qu’il faut donc payer 20 dollars chacun. Ben voyons ! Les russes commencent à sortir des billets, nous au fond on fait comme si on n’avait rien entendu et compris. Un jeune somalien parmi l’équipe du bus nous fait comprendre qu’il faut refuser de payer. C’était bien notre position. Les russes ne donnent donc pas l’argent. Les soldats font éteindre le moteur du bus. On attend. Les russes n’ayant rien donné, un type vient nous parler par la fenêtre, nous réclamant 50 dollars. Nous refusons, lui disant que la compagnie aérienne était responsable, que c’est à elle qu’il devait demander de l’argent, et que nous nous sommes là pour un projet soutenu par le ministère des affaires étrangères (ce qui est vrai, Guillaume l’ayant rencontré en personne la semaine dernière). Le type repart. 10mn après, nous partons. Ça fait 1h1/2 qu’on a atterri. Nous apprendrons à l’arrivée à Hargeisa que le type a fait promettre au téléphone à Guillaume et Kayssi de payer les soldats, sinon le bus ne partirait pas.
2h1/2 de voyage en bus. Un peu chaud, mais il y a des courants d’air par les fenêtres, alors ça va. Ça secoue un peu, mais sans plus. Sacha, ça lui plait. Il regarde défiler le paysage, sent le vent, il est content. Le paysage est arride, de la poussière et des buissons. On croise quasiment pas de villages, c’est étonnant. Mais on voit beaucoup de dromadaires et de chèvres.
Au bout d’une heure, Sacha s’endort sur les genoux de sa maman. Lolo tape la causette avec les russes, Delf essaie de comprendre et somnole.
Enfin, arrivée à Hargeisa devant l’agence de la compagnie, où nous attendent Guillaume et Kayssi. Sacha s’est réveillé quelques minutes avant et regarde par la fenêtre les gens passer, les boutiques, que du nouveau !
Descente du bus et on va dans la voiture. Guillaume séduit Sacha en lui donnant des bananes. On n’a pas beaucoup manger en fait en 24 heures de voyage, alors Sacha en dévore deux… et en voudrait bien plus !...
Puis arrivée à l’hôtel. Et Sacha est ravi de voir des gazelles (ou antilopes ?).
Puis une bonne et longue douche pour se rafraîchir. Et un long moment à s’amuser tout nu sur le grand lit de papa-maman.
Dans l'avion pour Dubai. Le décollage à peine entamé, Sacha s’endort sur son fauteuil, entre maman et papa. Dodo pendant 4h30. Nous, nous somnolons. Sacha se réveille moins d’une heure avant l’arrivée. Tout va bien, il lit un peu, il reste calme.
Arrivée à Dubai. Nous devons récupérer nos bagages, ils ne sont pas transférés automatiquement dans le petit avion vers Berbera. Pour cela, il faut procéder comme pour une sortie, donc passage au contrôle. Un monde fou, de toutes les nationalités. Plus d’une heure d’attente. Delphine fait la queue, pendant que Laurent court avec Sacha ! Quand il court pas, Sacha regarde les gens passer, et devant les femmes en niqab lance des « madame cachée ! ». Discrétion assurée ! … Enfin, nous arrivons au guichet. Et là, Sacha regarde le monsieur avec sa robe blanche et son foulard blanc sur la tête (je connais pas le nom) et dit « oh, chapeau monsieur ! ». Le type le regarde et fait « chut ». Sacha répète et rajoute « beau chapeau » ! Alors, le monsieur redit « chut ». Puis, après avoir scanné nos passeports, il dit à Sacha avec un fort accent et un léger sourire « comment allez-vous ? ». Ah, quand même ! Le charme de Sacha a opéré !... Parce que je sais pas si vous avez remarqué, mais les contrôleurs doivent suivre la même formation dans tous les pays du monde ; ils sont aussi peu souriants dans un pays que dans un autre.
Nous récupérons nos bagages qui nous attendent posés dans un coin.
Puis nous cherchons par où aller. L’aéroport de Dubai est énorme. Gigantesque supermarché aussi. Nous préférons d’abord nous rapprocher de là où se prendra notre prochain avion. Après avoir traversé une rue (où nous sentons une grosse chaleur bien qu’ils soient minuit passé), nous faisons un aller-retour d’ascenseur et nous nous adressons à un guichet : faut changer d’aérogare, il est loin, faut prendre un taxi. Ah bon, y a pas de navette.
Ok, allons-y. 10mn de route, où nous apercevons les immeubles modernes de Dubai. Et là, nous arrivons à un petit aéroport, où il n’y a rien, à peine un petit café qui n’a plus grand chose à vendre à cette heure-ci. Et nous avons plus de 5 heures d’attente ! Si on avait su, on serait restés un peu plus longtemps dans l’aéroport-supermarché. Il n’y a rien à faire et que des fauteuils pour se reposer. De toutes façons, Sacha ne veut pas se reposer. Alors, il court, tournicote et chante « pont avignon, pont avignon » !...
Au bout de 2h1/2, on peut aller s’enregistrer. Et là, on comprend que notre avion nous amène bien à Berbera, mais qu’ensuite il n’y a pas de correspondance avec un autre avion pour Hargeisa, mais un bus !... Oups, ben ça c’était pas prévu !... m’ouef, on verra bien, mais ça sent le cafouillis à l’arrivée… On enregistre nos bagages en soute, puis nous entrons dans la zone d’embarquement. Là, c’est un peu moins mort, il y a 2-3 magasins et cafés. Nous nous asseyons dans un coin, mais Sacha a toujours envie de bouger… même s’il ne tient plus beaucoup sur ses jambes (il est quand même en train de passer une nuit blanche !).
Enfin nous montons dans l’avion. Sacha ne tarde pas à s’endormir, la tête posée sur les genoux de son papa. Et nous, nous essayons de dormir. Pas facile.
3h de vol et nous atterrissons. Faut réveiller Sacha… qui n’en a pas du tout envie.
Ouf, ça y est on est dans l’hôtel ! Un repos bien mérité nous attend.
Flash-back sur notre long voyage pour arriver jusqu’ici…
Jeudi en fin d’après-midi (plus tard que prévu bien sûr…), nous partons en voiture avec mamie et papy Cavero jusqu’à Toulouse où nous avons réservé un petit hôtel. A 21h passées, nous récupérons les clés et montons dans les chambres. Sacha est surexcité, saute partout. Mamiejo, de passage sur Toulouse chez sa copine Kalou, vient nous faire de gros bisous et chanter une chanson à Sacha. Puis, nous nous couchons peu avant minuit. Une petite nuit. Sacha a quand même bien dormi… mais bon, il aimerait bien traîner sous les couvertures avant de partir…
Enfin, à 8h, nous sommes à l’aéroport.
Passons les détails sur les problèmes rencontrés à l’enregistrement… pas de billet au nom de Sacha, mais 2 billets au nom de Delphine… sans doute un bug informatique, dû au fait que Sacha n’avait pas 2 ans au moment de la réservation et qu’ils se sont emmêlés les pinceaux (ou plutôt les touches de leur clavier) entre bébé de moins de 2 ans gratuit voyageant sur les genoux de maman ou bébé de plus de 2 ans payant avec un siège… M’enfin, bref, nous avons eu nos 3 sièges. Mais tout ça a été très long, avec Sacha qui courait dans l’aéroport dans tous les sens… heureusement, papy et mamie étaient là !
Difficile passage au contrôle avec 3 sacs-cabine bien remplis de matériel vidéo et audio, donc pleins de câbles et adaptateurs… allez, faut vider tout ça sur les tapis pour passer au radar !... et Sacha qui court encore !... Bon, allez, ça y est on embarque !
Nous voilà dans l’avion de Toulouse à Frankfurt. 10h30. Sacha finit sur les genoux de Lolo, car trop bougeant pour être seul sur un siège au décollage. Ouf, la pression ne lui fait pas mal aux oreilles. Et il reste excité et curieux, faut l’occuper avec de nouveaux livres, des dessins, en lui chantant un bon anniversaire…
Arrivée à Frankfurt vers 12h00. Transit de deux petites heures. Le temps de boire une bière fraîche (la dernière avant longtemps), et de faire courir Sacha… toujours excité mais commençant à s’épuiser.
Re-passage au contrôle-radar, re-déballage. Puis nous montons dans le gros boeing pour Dubai.
Eh, faut pas oublier bayi !
Ça y est, les billets d'avion sont réservés. Ce fut compliqué, c'est pas la solution idéale, mais bon on a fini par trouver un moyen pour accéder à ce pays inconnu ! Maintenant, y a plus qu'à faire les valises !
Jeudi après-midi, en route vers Toulouse avec mamie et papy. On dormira dans un petit hôtel, près de l'aéroport, histoire de faire une vraie nuit avant de prendre l'avion vendredi matin.
Trajet en avion :
10h20 Toulouse-Frankfurt 12h10
14h40 Frankfurt-Dubai 22h40
6h Dubai-Berbera 8h30
9h30 Berbera-Hargeisa 10h
Ouf ! Ça promet avec Sacha ! Ils vont être contents les passagers ! Surtout que l'on compte bien fêter ses 2 ans à tous les stades du voyage ! Dans chaque avion !
