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  • : 3 caméléons à Hargeisa ou 3 bordelais chez les landais
  • : Récit d'un voyage-tournage au Somaliland. Titre du film : "Queleh". Delphine comme scripte, Lolo comme chef déco.
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 10:50

On a bien chacun un téléphone portable. Mais à utiliser avec parcimonie, et surtout pas après 20h30 (heure française)... J'ai fait une faute de frappe la dernière fois, donc certains ont pensé qu'il ne fallait téléphoner que le soir... or, on l'éteint (si on n'oublie pas !) à partir de 20h-20h30, car on se couche tôt, surtout Sacha.


Lolo +2522 4239572

Delf +2522 4239573

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 07:10

En route

 

En route 1

En route 2

En route 3

En route 4

En route 5

En route 6

En route 7

Décryptage : Sacha rigole parceque Naguib joue à lui attrapper son grain de beauté sur le petit doigt...

 

Dans les dédales du marché


Marché 01

Marché 02

Marché 03

Décryptage : Sacha regarde tout ce qu'il voit... c'est quand même assez différent du marché des Capucins.

Marché 04

Marché 05

Marché 06

Marché 07

Marché 08

Marché 09

Marché 11

Marché 12

Marché 13

Marché 14

Marché 15

Marché 16

Marché 17

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 08:59

Rech tortue 01

Rech tortue 02

Rech tortue 03

Rech tortue 04

Rech tortue 05

Rech tortue 06

 

 

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 17:56

Cailloux 1

Cailloux 2

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 08:14

Pakistanais 1

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 08:06

Youssouf 1

Youssouf 2

Youssouf 3

Youssouf 4

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 07:27

  Cette fois-ci, il y a les photos avant le texte !

 

Boul 01

Boul 02

Boul 03

Boul 04

Boul 05

Boul 06

Boul 07

Boul 08

Boul 09

Boul 12

Boul 12b

Boul 12c

Boul 10

Boul 13

Boul 14

Boul 15

Boul 16

Boul 17

Boul 18

Boul 19

Boul 21

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 14:16

Jeudi après-midi, nous sommes partis à Berbera avec Guillaume, Lula (une somalie ayant grandie à Djibouti et vivant maintenant à Montréal), Youssouf (le chauffeur préféré de Sacha) et un soldat. Guillaume devait prendre l’avion le lendemain midi (pour une semaine en Corée à un marché du film).


Berbera, nous connaissons bien l’aéroport ! Mais il faut savoir que c’est aussi la côté d’Azur du Somaliland ! La mer (le golfe d’Aden) chaude, la chaleur, le port. Donc il s’agissait de changer d’air, de se changer les idées et de se baigner.

2h30 de route donc. Et effectivement, nous l’avions ressenti à l’aéroport, il fait très très chaud et très moite à Berbera. Nous n’avons pas eu le temps de nous promener autre qu’en voiture dans la petite ville portuaire, car nous sommes arrivés en fin d’après-midi.

Sacha Berb 01

Sacha Berb 02

Sacha Berb 03

Sacha Berb 04

Sacha Berb 05

 

Nous avons juste eu le temps de poser nos sacs à l’hôtel (hors de la ville), de mettre nos maillots et de marcher 100m vers la mer.

Sacha Berb 06

Sacha Berb 07

Sacha Berb 08Le club de plongée

Sacha Berb 09Sacha Berb 10Sacha Berb 11

Sacha Berb 12Sacha Berb 13Sacha Berb 14Sacha Berb 15

Nous nous sommes donc baignés dans le golfe d’Aden, quasi la mer rouge. Un véritable bouillon à 18h, presque 30° je pense ! Pas de quoi se rafraîchir !!! Mais c’était sympa de nager et Sacha a apprécié.

Le soir, nous avons mangé du très bon poisson dans un restaurant au bord de l’eau. Puis dodo à l’hôtel… enfin, tentative de dodo… parce qu’il y avait le bruit du gros groupe électrogène toute la nuit !

Le matin, à 7h, avant qu’il ne fasse trop chaud, direction la mer. Encore un plouf dans le golfe d’Aden. Là, après la nuit, l’eau était un peu moins chaude, très agréable. Puis petit-déjeuner.

Sacha Berb 16Sacha Berb 17Sacha Berb 18Sacha Berb 19Sacha Berb 20 

 

A 9h, la grosse chaleur a commencé.

Nous avons accompagné Guillaume à l’aéroport… qui a du payer un visa de sortie pour pouvoir quitter le pays !!! A 11h, nous avons pris la route du retour.

 

Cf aussi des photos de la ville dans l'album "Berbera"

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 07:24

Il y a quelques années, Guillaume (notre copain producteur et témoin de mariage) rencontre un somalien, ancien exilé puis immigré en Hollande, Abdi, qui lui propose un synopsis. Le projet change quelque peu, devient plus personnel et est écrit par un scénariste hollandais, Roloof. Guillaume trouve de l’argent pour financer le film, mais on retrouve le corps de Abdi, noyé accidentellement dans un canal d’Amsterdam.

Guillaume décide quand même d’essayer de faire le film. Il propose à un chef opérateur éthiopien (avec qui nous avions travaillé sur « Abouna », film tchadien) d’en faire la réalisation. Celui-ci accepte. Il faut encore quelques temps à Guillaume pour boucler le financement et la coproduction.

Enfin, le tournage est décidé pour l’automne 2010. Nous voilà donc au Somaliland.

Le problème maintenant est qu’il y a quelques soucis avec la famille d’Abdi. Essentiellement pour des questions d’argent, bien sûr. Ils pensent qu’il y a un gros pactole à gagner depuis la mort de leur fils, frère et cousin. Mais l’argent gagné pour le film est pour la fabrication du film et non pas pour un homme. De plus, Abdi a un héritier direct, sa fille qu’il a légitimement reconnue. Seulement, sa famille refuse toujours son existence. D’où un premier conflit.

Ensuite, il y a cette histoire de clan…

Si j’ai bien compris, ici les gens fonctionnent beaucoup par clan. Un clan, c’est comme une famille élargie, autour d’un même nom ; les gens d’un même clan sont tous des cousins très éloignés. Et une affaire se fait d’abord dans un même clan. Du coup, il est mal vu que le film se fasse avec des « somalilandais » (nommés en fait « landais » par les djiboutiens et les éthiopiens) faisant partie d’un autre clan que celui d’Abdi.

Alors, ceux qui veulent de l’argent et qui ne veulent fonctionner que dans leur clan mettent un peu les bâtons dans les roues et commencent à parler (en mal bien sûr) de nous aux imams. Heureusement, une partie de la famille d’Abdi est « intelligente » et veut que le film se fasse, en la mémoire d’Abdi et pour la reconnaissance du Somaliland.

 


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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 18:06

Années 80. La Somalie est sous le régime dictatoriale de Siad Barré. La région du Somaliland, au Nord du pays, se rebelle.

Dans la campagne, le petit Queleh (12 ans), vit avec sa famille. Ils travaillent dans les champs. D’autres petites familles vivent aux alentours. Il y a Omar, un garçon plus grand, dont le père a disparu. Et puis une jeune fille Nourah (14 ans), que Queleh aime bien.

Mais un jour, des soldats viennent embarquer Ali, le père. Queleh reste le seul homme de la famille, il doit aider sa mère à labourer puis il devra aller vendre au marché de la ville.

C’est en allant vers Hargeisa en pick-up avec d’autres passagers pour la ville que Queleh va connaître les effets de la dictature et du régime militaire. Au check-point, ils sont régulièrement dépouillés par les soldats. Un jour, Nourah se fera même violée par un soldat.

Au marché d’Hargeisa, Queleh tiendra son stand avec deux femme. Il apprendra à vendre. Il fera la connaissance de ses cousins et logera dans la maison de sa tante. Au marché aussi les vendeurs se font parfois dépouiller par les soldats. Et Queleh tiendra un jour tête à celui qui a violé Nourah.

C’est à Hargeisa que Queleh prendra connaissance de l’existence des rebelles MNS. Il reconnaîtra un homme qui avait rendu visite à son père. Et petit à petit, il voudra connaître les rebelles et chercher parmi eux où est son père. Il ira à leur rencontre dans les montagnes. Puis il s’invitera dans leur repaire à Hargeisa pour leur proposer ses services. Mais c’est ce jour-là que les soldats vont venir tous les arrêter…

 


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